Le Sénégal vient d’entrer dans le cercle restreint des pays producteurs de pétrole. Woodside, opérateur australien et actionnaire majoritaire dans le champ offshore Sangomar, situé au large du pays, a indiqué mardi 11 juin avoir procédé à l’extraction des premières gouttes de pétrole du pays ouest-africain.
Infos générales
Électricité, la Senelec veut s’appuyer sur les Asc pour lutter contre les branchements clandestins
La SENELEC a décidé de sceller un partenariat avec les organismes départementaux de coordination des activités de vacances (ODCAV) dans l’optique de lutter contre les branchements clandestins, a annoncé lundi son directeur général, Pape Mademba Bitèye.
«La nouvelle organisation que j’ai opérée va mettre au niveau de chaque délégation envoyée dans une région des correspondants de communication qui pourront directement travailler avec les ASC [Association sportive et culturelle]. Et ces dernières seront les fournisseurs d’information et de sensibilisation par rapport à toute la politique de prévention et de sécurité que nous sommes en train de développer au niveau de l’entreprise», a-t-il expliqué.
Il s’exprimait en marge d’une journée de reboisement organisée ce week-end par des associations sportives et culturelles (ASC) de Kaolack.
«Les ASC choisies vont servir de relais pour sensibiliser les populations afin de lutter contre ces branchements clandestins et risques. C’est heureux que ce partenariat avec les ASC vient à son œuvre», a salué Pape Mademba Bitèye. (Aps)
Attentat chinois contre l’OPEP
Dans un geste sans précédent, la Chine est intervenue sur le marché mondial du pétrole en vendant ses réserves dans le but de faire baisser le prix de l’or noir.
Selon la chaîne Al-Jazeera, la décision fait suite à la hausse des coûts de l’énergie en Chine, non seulement pour le pétrole mais aussi pour le charbon et le gaz naturel, et à des pénuries d’électricité dans certaines provinces qui ont contraint des usines à réduire leur production.
L’inflation en Chine augmente également rapidement, selon le rapport, et c’est un problème politique pour Pékin. Par ailleurs, le prix du pétrole a baissé.
Dans ce contexte, le Ministère chinois de l’Alimentation et des Réserves stratégiques a déclaré jeudi soir dans un communiqué que le pays avait utilisé ses vastes réserves de pétrole pour réduire la pression de la hausse des prix des matières premières.
Le ministère n’a pas fourni plus de détails, mais des sources bien informées ont indiqué que la déclaration faisait référence aux millions de barils de pétrole que le gouvernement avait proposés à la vente à la mi-juillet.
Selon le Ministère, la circulation normale du pétrole brut dans les réserves gouvernementales est un moyen important d’utiliser les réserves pour établir l’équilibre dans le marché, alors que la vente des barils de pétrole se poursuit.
Le ministère a également déclaré que l’approvisionnement du marché en pétrole de réserve nationale par le biais d’enchères stabilise mieux l’offre et la demande intérieures.
La Chine est le plus grand importateur de pétrole au monde et a constitué un énorme stock de ce produit stratégique au cours de la dernière décennie. Cette réserve est différente de la Strategic Oil Reserve (SPR), qui est détenue aux États-Unis et en Europe et n’est utilisée que pendant la guerre et lorsque l’approvisionnement est coupé. Cependant, la Chine a annoncé vouloir utiliser ses réserves pour influencer le marché.
Pour Bob McNally, ancien conseiller politique de la Maison Blanche qui dirige maintenant Rapidan Energy Group, une société de conseil basée à Washington, il est clair que la Chine utilise ses réserves dans le but de faire baisser le prix du pétrole pour ses raffineries nationales.
La nouvelle intervient alors que l’inflation dans l’usine chinoise a atteint son apogée depuis 13 ans, juste un mois après que la Maison Blanche a demandé publiquement à l’OPEP de produire plus de pétrole dans un contexte de hausse des prix de l’essence aux États-Unis.
Dans l’ensemble, les actions de Pékin et de Washington montrent que pour les deux plus gros consommateurs d’énergie au monde le prix de 70 à 75 dollars le baril constitue une ligne rouge. Sans oublier que l’ouragan d’Ida a détruit une grande partie de la production pétrolière américaine et affecté l’approvisionnement en pétrole de l’Unipec chinois. (avec parstoday.com)
Au cours de la dernière décennie, les principaux terminaux pétroliers libyens ont fait l’objet de fréquentes protestations. Des groupes utilisent le blocage des installations pour faire valoir leurs revendications politiques ou économiques.
En Libye, des manifestants viennent de s’emparer de la salle de contrôle du terminal pétrolier d’Es Sider, le plus grand du pays. Ils réclament le renvoi de Mustafa Sanallah de la tête de la société publique du pétrole (NOC).
En réquisitionnant le bâtiment qui traite 300 000 barils d’huile par jour, les manifestants ont bloqué le chargement d’un tanker, le Suezmax Yannis P, rapporte Bloomberg. On apprend que des manifestations sont également en cours dans le port d’Hariga, où des jeunes diplômés réclament des emplois.
Ces évènements sont de nature à constituer un obstacle à la reprise de la production entamée depuis plusieurs mois. D’ailleurs, si les manifestations se poursuivent sur plusieurs jours, cela devrait avoir un impact négatif sur l’offre globale de l’OPEP et possiblement pousser les prix du pétrole vers la hausse.
Mustafa Sanallah, l’actuel patron de la NOC et le ministre du Pétrole, Mohamed Oun s’affrontent depuis plusieurs mois sur des questions de légitimité. Il y a deux semaines, Oun avait annoncé la suspension de Sanallah en l’accusant d’avoir effectué un voyage à l’étranger sans son consentement.
Dimanche dernier, le Premier ministre Abdul Hamid Dbeibah a levé cette suspension. Une démarche qui pour Oun, ne passe pas. Ce dernier considère en effet que la suspension est toujours d’actualité.
Niger : lancement de l’appel d’offres pour la construction de la centrale solaire de Gourou Banda (50 MW)
Le Niger ambitionne d’accroitre sa capacité installée qui est actuellement de 284 MW et de produire 30 % de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2035. Il a ainsi intégré le programme Scaling Solar pour accélérer ce processus.
Le gouvernement nigérien a lancé un appel d’offres pour la construction d’une centrale solaire photovoltaïque près de la capitale Niamey. Il s’agit d’un processus de préqualification qui permettra de sélectionner un producteur indépendant d’électricité pour la mise en œuvre du projet de construire une centrale solaire de 50 MW sur le plateau de Gourou Banda.
L’entreprise choisie aura à concevoir, financer, construire, installer et mettre en service l’infrastructure qui sera installée dans le cadre du programme Scaling Solar du Groupe de la Banque mondiale. Les IPP intéressés ont jusqu’au 22 novembre 2021 pour soumettre leurs offres.
Le Niger a rejoint le programme Scaling Solar de la Société Financière Internationale en juin 2021. L’objectif du programme est d’encourager les entreprises privées à investir dans le solaire. Le programme devrait assurer une mise en œuvre rapide des projets électriques par le biais de partenariats public-privé.
Macky Sall : «Le nouveau Compact du MCC va améliorer les performances énergétiques»
La mise en œuvre du nouveau Compact du Millennium Challenge Account (MCC) au profit du Sénégal va contribuer à sensiblement améliorer les performances du pays en termes de fourniture d’électricité, a souligné, jeudi, le président Macky Sall.
«La mise en œuvre de second compact va contribuer à améliorer sensiblement nos performances en matière de fournitures d’électricité et à relever le taux d’accès en milieu rural et péri-urbain», a-t-il notamment déclaré.
Il procédait, au Palais de la République, au lancement officiel de la phase de mise en œuvre du nouveau Compact du Millenium challenge corporation doté d’un financement de 600 millions de dollars (330 milliards de FCFA) destinés à financer des projets énergétique.
Le chef de l’Etat sénégalais s’est ainsi réjoui du fait que la deuxième phase du MCC, à l’image de la précédente, s’inscrivait dans l’axe 1 du Plan Sénégal émergent (PSE) par la réalisation d’infrastructures de développement dont celle essentielle de l’énergie.
Il a indiqué que ce compact allait permettre à travers ces trois composantes de «moderniser et renforcer le réseau de transport de la SENELEC, accroître l’accès à l’électricité dans les zones rurales et péri- urbaines et contribuer au renforcement des capacités des acteurs du secteur de l’électricité grâce aux réformes qui seront engagés».
«Au total, c’est plus de 12 millions de sénégalais qui seront impactés par ce projet dont 1,8 millions qui pourront accéder à l’électricité, contribuant de façon déterminant à mon objectif d’accès universel à l’électricité à l’horizon 2025», a-t-il fait savoir.
Selon Macky Sall, le premier compact a permis l’amélioration du niveau de vie des populations sénégalaises à travers les infrastructures et l’agriculture.
Le Chef de l’Etat a réitéré l’engagement du Sénégal à travailler dans les délais fixés par le projet, en soulignant que ce compact était une «manifestation de solidarité» du peuple américain au peuple Sénégalais.
De Marseille à Kunming, la Chine et la France main dans la main en faveur de la conservation de la nature
Depuis vendredi, des dizaines de milliers de représentants de quelque 160 pays et régions se sont réunis pour le Congrès mondial sur la nature (CMN) dans la ville portuaire française de Marseille, pour se pencher sur la situation écologique de la planète Terre.
Pendant neuf jours, le congrès, organisé conjointement par le gouvernement français et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) sous le thème « Une nature, un avenir », prépare la 15e réunion de la Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique (CDB COP15) qui se tiendra en octobre à Kunming, en Chine.
De Marseille à Kunming, la France et la Chine travaillent sans relâche à une action mondiale en faveur de la conservation de la nature.
S’adressant au CMN, le président français Emmanuel Macron a déclaré que ce congrès s’inscrivait « dans une dynamique » qui fait de 2021 une année très importante, puisqu’un troisième événement mondial sur l’environnement, la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP26), est prévu en novembre à Glasgow, en Ecosse. Il a exhorté le monde à « resynchroniser » les deux agendas, l’un pour le climat et l’autre pour la biodiversité.
Le chef de l’Etat français a souligné l’urgence de resynchroniser ces deux agendas et de faire comprendre à tous que la bataille pour le climat est intrinsèquement liée à la bataille pour la préservation et la restauration de la biodiversité.
En organisant ce congrès, la France compte confirmer son engagement à soutenir la protection de la biodiversité et des écosystèmes, et plus largement, son rôle international sur les questions environnementales et climatiques.
Il y a six ans, c’était à Paris que les négociateurs des 196 parties à la conférence des Nations Unies sur le changement climatique avaient scellé le pacte climatique historique visant à inverser la tendance à l’augmentation des températures principalement causée par les émissions de carbone.
La Chine, qui a contribué à la réalisation de certaines avancées majeures au cours des négociations, reste ferme et active dans la lutte contre le changement climatique ainsi que la mise en œuvre de l’accord de Paris.
Le Premier ministre chinois Li Keqiang, par liaison vidéo, a dit au CMN que le marché national chinois du carbone, le plus important au monde en termes de quantité d’émissions de gaz à effet de serre couvertes, avait été lancé récemment, et que la Chine était prête à travailler avec toutes les parties pour construire un monde propre et beau.
Concernant la poursuite de l’amélioration de la gouvernance écologique mondiale de l’environnement, M. Li a appelé le monde à adhérer au principe de consultation étendue, de contribution conjointe et de bénéfices partagés, et à s’efforcer de promouvoir la construction d’un système de gouvernance mondiale de l’environnement équitable, raisonnable et gagnant-gagnant.
C’est d’ailleurs l’une des missions essentielles du congrès de Marseille. Au cours d’une série d’événements en personne et en ligne, des Etats, des collectivités locales, des scientifiques, et des représentants du secteur privé ainsi que de la société civile discuteront des principaux objectifs du cadre mondial post-2020 pour la biodiversité, une étape clé qui devrait être franchie lors de la COP15 à Kunming.
« Notre cadre post-2020 pour la nature et la biodiversité doit être universel, innovant et transformateur. Il doit soutenir une reprise économique post-COVID respectueuse de la nature tout en étant juste et inclusive », a recommandé Zhang Xinsheng, président de l’UICN, lors de la cérémonie d’ouverture du CMN.
« Le thème de la 15e Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (CDB), qui se tiendra à Kunming, en Chine, le mois prochain, est ‘La civilisation écologique — Construire un avenir partagé pour toute vie sur Terre’. C’est la bonne transition vers ce que nous devrions tous chercher à atteindre », a-t-il ajouté.
En 2010, les parties à la CDB ont fixé 20 objectifs lors d’un sommet à Aichi au Japon pour la décennie 2011-2020. « Cependant, bon nombre des objectifs d’Aichi en matière de biodiversité ont été difficiles à atteindre », a confié M. Zhang à Xinhua dans un entretien à la veille du congrès.
« Le degré de perte de biodiversité et la dégradation de l’écosystème se sont approchés des limites planétaires et des points de basculement », a-t-il ajouté. « Si cette perte et cette dégradation ne peuvent toujours pas être inversées d’ici 2030, nous ne serons pas en mesure d’atteindre les Objectifs de développement durable ».
« Ce congrès de l’UICN peut être considéré comme un prélude à la conférence de Kunming. Tous deux sont des étapes importantes pour voir si l’humanité peut établir un programme décennal pour transformer la crise en occasion », a poursuivi le président de l’UICN.
Pour Patrick Giraudoux, professeur d’écologie à l’Université de Franche-Comté, on peut déjà « attendre une évaluation lucide de l’état des lieux » sur la biodiversité, c’est ce qui nous dit l’UICN, quelles sont les espèces qui sont menacées, à quelle vitesse elles le sont, etc. Ensuite il y a les décisions qui pourront être prises par les gouvernements et cela sera suite à ce qui se décidera à la 15e réunion de la Conférence des Parties (COP15) à la Convention sur la diversité biologique (CDB) à Kunming.
« Je pense que pratiquement tous les gouvernements des grandes puissances sont d’accord pour aller de l’avant » et en prendre conscience, et « je ne doute pas de la volonté politique qui est partagée par la plupart des gens raisonnables qui savent ce qu’est la biodiversité et le risque qu’on prend en facilitant son érosion, maintenant il faudra la traduire dans les faits », a-t-il dit.
La Chine a promis qu’elle continuerait à travailler pour assurer le succès de la COP15. La première partie de la COP15, comprenant une ouverture officielle et un segment de haut niveau, se déroulera en ligne et hors ligne du 11 au 15 octobre.
La seconde partie, qui se tiendra en personne au premier semestre 2022, verra des négociations élargies et approfondies en vue d’un cadre mondial de la biodiversité post-2020 ambitieux et pratique, selon le ministère chinois des Affaires étrangères.
En ce qui concerne le cadre de la nature et de la biodiversité post-2020, les séances de travail et les négociations ont pris du retard en raison du contexte sanitaire, a indiqué à la presse la secrétaire d’Etat française à la Biodiversité, Bérangère Abba.
Elle a annoncé qu’à l’issue de ce congrès, l’UICN et la France publieraient une « déclaration de Marseille », qui détaillera l’ambition issue des réflexions et des négociations qui auront lieu dans les prochains jours.
Biodiversité : Qu’est-ce que la liste rouge des espèces menacées de l’UICN?
La liste rouge mondiale des espèces menacées est « l’inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation global des espèces végétales et animales », explique l’UICN. L’organisation s’appuie sur une série de critères validés scientifiquement pour évaluer le risque plus ou moins fort d’extinction d’une espèce. Le classement prend en compte toutes les espèces animales et végétales connues dans le monde.
Cette liste rouge se découpe en neuf catégories en fonction du degré de vulnérabilité d’une espèce : « éteinte » (EX), « éteinte à l’état sauvage » (EW), « en danger critique » (CR), « en danger » (EN), « vulnérable » (VU), « quasi menacée » (NT), « préoccupation mineure » (LC), « données insuffisantes » (DD) et « non évaluée (NE).
Les catégories « en danger critique », « en danger » et « vulnérable » regroupent les espèces actuellement menacées d’extinction. Pour calculer leur risque de disparition, l’UICN se base sur cinq critères différents : la taille de population, son taux de déclin, son aire de répartition géographique, le degré de peuplement et le degré de fragmentation de la répartition. Des seuils bien définis relatifs à ces critères (taux de rapidité de réduction d’une population, évolution du territoire occupé par une espèce, etc.) permettent de faire passer une espèce d’une catégorie à une autre.
Quelles espèces sont les plus menacées ?
La dernière mise à jour de cette liste rouge, en 2021, faisait état de 37 480 espèces animales et végétales menacées de disparition dans le monde, soit 28 % de la totalité des espèces étudiées. Certaines grandes familles d’animaux sont beaucoup plus touchées que d’autres. Ainsi, 41 % des espèces d’amphibiens sont aujourd’hui menacées d’extinction dans le monde. C’est également le cas de 36 % des requins, 34 % des conifères, 33 % des récifs coralliens, 28 % des crustacés, 26 % des mammifères ou encore 14 % des oiseaux.
Découverte de pétrole: la part de la Côte d’Ivoire est « déséquilibrée » (FPI)
Petroci Holding, une structure publique ivoirienne, et le groupe italien ENI ont découvert des réserves pétrolières et gazières évaluées respectivement à environ 2 milliards de barils et 2400 milliards de pieds cube.
Dans un communiqué, le groupe ENI « précise la clé de répartition, soit 90% pour ENI et 10% pour l’État de Côte d’Ivoire. Pour le FPI cela « suscite de fortes interrogations sur l’impact réel de cette découverte sur le quotidien » des Ivoiriens.
« L’exploration pétrolière est une activité à forte consommation de capitaux, bien souvent sans garantie de succès, c’est pourquoi lorsqu’une découverte est faite, le concessionnaire du permis d’exploration est remboursé de ses coûts », relève le parti.
Ensuite, »c’est après absorption de ces coûts que le surplus de production est partagé », souligne le FPI dans un communiqué, qui martèle que « là réside l’explication du déséquilibre dans la répartition des fruits de la production pétrolière ».
Le parti fait observer que l’industrie pétrolière est une industrie particulièrement rentable avec un taux de rentabilité interne de 15% en moyenne, selon les chiffres indiqués par le cabinet Wood Mackenzie.
Cette découverte n’est d’ailleurs qu’une étape, dans l’attente des résultats des permis accordés à Total, Tullow Oil et à d’autres compagnies internationales, c’est pourquoi, le FPI engage l’Etat de Côte d’Ivoire à s’impliquer davantage dans les opérations d’exploration, poursuit le texte.
Le FPI estime par ailleurs « urgent la création d’un fonds souverain d’investissement » qui mobiliserait des ressources financières adéquates pour jouer un rôle décisif dans l’exploration aux côtés de ses partenaires habituels que sont les grandes compagnies pétrolières mondiales.
Avec cette découverte, la Côte d’Ivoire amorce inexorablement sa marche vers la création d’un écosystème pétrolier de premier rang, se félicite le parti qui ajoute qu’ « il serait dommageable de ne pas en faire un instrument de développement au service des populations ».
La production du pétrole et du gaz pose à long terme la problématique de l’impact des énergies fossiles sur l’environnement.Alors, le FPI encourage l’Etat à envisager en parallèle des mesures fortes dans le cadre du développement durable, conclut le texte.